Chiropraticien: une profession d’avenir au Québec

Les urgences du Québec débordent. La part du budget provincial allouée en santé n’a jamais été aussi élevée. Pourtant, bien des Québécois n’ont pas encore accès à des soins de santé dont ils ont grandement besoin. En effet, des professionnels de la santé dûment qualifiés au sein d’universités québécoises et encadrés par des ordres professionnels québécois ne peuvent contribuer à leur juste valeur, car les corridors de soins et les lois encadrant leur pratique n’ont pas été mis à jour depuis plus de 40 ans.

En 2024, il est clair que les chiropraticiens font partie de la solution face à la pénurie de main-d’œuvre que connait le système de santé publique québécois. Cet article paru le 17 février 2024 dans le Le Devoir présente la chiropratique comme une profession d’avenir qui, avec un meilleur accès aux soins de santé selon les besoins des patients, permettraient un gain de temps et d’efficacité pour les médecins.

Dr Nicholas Poelman, chiropraticien, discutait de cet apport que les chiropraticiens peuvent apporter pour désengorger le système de santé québécois, en lien avec un article paru dans le journal Le Devoir.

En voyant la santé différemment avec une philosophie plus holistique; comme considérer l’humain dans sa globalité, la profession a longtemps été vue à l’écart dans le secteur de la santé.  Les chiropraticiens se taillent maintenant une place à la table des discussions avec les autres professionnels de la santé. D’ailleurs, c’est depuis 1973 que la profession est encadrée par l’Ordre des chiropraticiens du Québec et depuis 1993 qu’une formation de doctorat de premier cycle est possible en sol québécois à Trois-Rivières.

Par ailleurs, cet article paru dans le Devoir en février 2024 présente la chiropratique comme une profession d’avenir. Un bel exemple du travail acharné fait par l’Ordre et l’Association des chiropraticiens du Québec depuis plus d’une dizaine d’années. Le but étant de normaliser la pratique pour soulager le système de la santé puisque 25% de l’ensemble des conditions qui sont traitées dans les urgences ont un lien avec des troubles musculosquelettiques. Ce sont des cas qui pourraient être efficacement traités par nos collègues physiothérapeutes, chiropraticiens et autres. Combien en coûte-t-il au Québec de ne pas distribuer les patients aux bons professionnels assez rapidement? Toujours selon le papier dans Le Devoir, c’est une économie de 12 millions de dollars qui pourrait être créée en travaillant en équipe avec les autres professions puisque c’est ce qui est versé en indemnités salariales pour ceux et celles qui doivent s’absenter du travail dû à des douleurs corporelles.

À quoi ressemble le fonctionnement dans les autres provinces ?Ailleurs au Canada, les chiropraticiens peuvent prendre en charge directement les patients à la suite d’un accident de la route ou de travail. Au Québec, pour le même scénario, les patients doivent être évalués par un médecin afin de commencer leur traitement chiropratique. C’est un frein et une énorme perte de temps dans la récupération des patients qui ont des troubles musculosquelettiques. En Outaouais, par exemple, il est possible de traiter des patients de la province voisine sans qu’ils aient préalablement besoin de voir un médecin puisque nous sommes formés et autorisés à remplir tous les documents nécessaires.  Dans ce genre de situation, nous devenons un service de santé de première ligne comme c’est déjà le cas de la physiothérapie au Québec. C’est ce que nous aspirons à faire pour notre profession également. Chaque changement compte! Et finalement, depuis cette année, nous prenons un pas dans la bonne direction en ayant l’autorisation de remplir les formulaires et d’évaluer les vétérans des Forces armées canadiennes, le tout sans l’intervention du médecin.

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